
La lucidité, la tendresse ou l’amour sont furtifs.
Nous aimerions qu’ils soient entiers, grands, uniques et omniprésents. Mais, ce n’est pas cela.
Nous aimerions qu’ils soient figés quelque part en nous comme l’est l’encre sur une feuille qui décline un poème merveilleux, nous permettant à chaque relecture de sentir la fraicheur, d’être emportées par la lumière ou de côtoyer la présence. Mais cela ne peut pas être cela.
On ne peut pas bien exprimer un état qui nous traverse intensément. Il n’y a pas un mot, il n’y a pas un silence, mais il y a une présence partageable pour exprimer cette présence en nous, ce volume d’émotions à partager ou d’attentions à transmettre.
Lorsque la lucidité, la tendresse ou l’amour se présentent, on a beau essayer, nous ne pouvons pas les saisir comme quelque chose que nous pourrions posséder, on a beau tenter de serrer contre soi ses bras, l’instant s’écoule et emporte les traces d’une présence indicible.
Une chanson de Pauline Julien – L’âme à la tendresse
Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Anne-Sylvestre/L-me-%C3%A0-la-tendresse
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