Comme une ondulation

elevation

Il n’y a rien d’immuable dans nos vies. Tout change, parfois lentement, parfois rapidement, rien ne reste à l’état stable. Dans une certaine perspective, on pourrait dire que la vie n’est pas constituée d’objets qui nous entourent et passent au fil de notre vie.  La vie est avant tout l’expression de différentes formes d’émanations.

On pourrait s’offusquer des périodes de tristesses que nous traversons.  Nous trouver plus faibles, plus vulnérables.  Et c’est en partie vrai. Nous sommes fragiles et à la fois résistants.

Comme le jour laisse la place à la nuit pour permettre notamment de vaincre la fatigue, nous traversons différents cycles dans nos vies, nos propres saisons intérieures.

De nos intempéries et de nos journées de grâce, nous développons la capacité d’être, nous offrant l’opportunité d’acquérir une conscience plus grande de notre condition.

La petitesse de notre vie ballottée dans l’immensité de ce monde peut à la fois nous faire vivre de grandes peurs comme de grands émerveillements.

Nous vivons dans un monde où l’inconnu est très présent, et nous sommes soulevés par l’ondulation de nos cycles tant intérieurs qu’extérieurs. L’insécurité que nous percevons prend sa source paradoxalement dans notre capacité à simplifier ce que nous vivons pour les rendre compréhensibles. Il y a tout un monde entre tenter de contrôler ou s’adapter.

L’amplitude des ondulations que nous vivrons dépend de notre capacité à laisser les émanations en liberté nous porter.

Une chanson de Peter Gabriel – ACROSS THE RIVER

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2020 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.