
Ce que la nature nous apprend, c’est que plus une espèce acquiert de la puissance, plus elle devient vulnérable. L’histoire est riche en exemples d’émergence d’une suprématie et de son extinction par la suite. Il en est de même pour les empires qu’érigent les humains.
Par ailleurs, la nature nous enseigne aussi l’importance de ce qui est petit et interconnecté. Pendant que les grandes plantes ou les grands arbres prennent le plus de lumière possible, du moins pendant une période, les plus petites espèces survivent en raison de leur capacité de s’adapter et de s’appuyer mutuellement pour survivre.
Tout ce qui se veut en rupture par volonté de contrôle, de pouvoir et de domination avec l’interdépendance ne peut qu’entraîner une phase de déclin.
On peut espérer qu’un jour les humains prennent conscience que la quête de pouvoir est ultimement une voie vers la perte de soi. En faisant en sorte d’incarner notre singularité, juste prendre sa place sans tenter d’écraser qui que ce soit, en nous ouvrant aux autres, nous pouvons donner du sens à notre humanité.
Une chanson de Zaz Paris — La Légende Des Colibris
Les paroles sur https://www.paroles.net/zaz/paroles-la-legende-du-colibri
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