
Nous préférons croire aveuglément lorsque nous ne savons pas. Devant l’ampleur d’un mystère, nous recherchons une certitude pour ne pas vaciller.
Une croyance est un substitut, un revêtement que nous adossons pour nous protéger de la peur, soit la peur de ne pas comprendre, la peur de ne pas contrôler, la peur de disparaître dans un réel trop vaste pour son mental.
Toute croyance agit comme un filtre entre l’humain et la réalité.
Toutes les croyances ont la vertu d’apaiser parce qu’elle entretient l’illusion de savoir.
Croire aveuglément, c’est comme imaginer la mer à travers une fenêtre. On s’émeut, on s’exclame, mais on ne sent ni le sel, ni le vent, ni la profondeur des vagues.
Croire ce n’est pas la représentation de la réalité, c’est une posture individuelle. Plus on veut croire en une chose, plus on la réduit, aux zones de notre insécurité, plus on s’éloigne.
Il faut du courage pour ajouter de la conscience à nos croyances. C’est être capable d’accepter de traverser le feu du doute et de chercher à s’éteindre de cette projection.
Sur ce chemin de feu, il y a le doute, mais aussi les opinions, les blessures antérieures, les peurs et les espoirs. Le passage doit nous permettre de retrouver la lucidité originelle, celle qui ne cherche pas à s’imposer, mais qui marche, en silence, avec la pleine conscience dans ses pieds.
Une chanson de Grand Corps Malade – Chercheur de phases
Les paroles surhttps://www.lacoccinelle.net/277579.html
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