Le rêve collectif

Capteur de rêve

Est-ce que nous avons raison de concevoir que les histoires résident dans les livres ? Nous n’avons qu’à ouvrir un livre et hop, nous entrons dans l’histoire. 

Que se passe-t-il réellement lorsque le livre est fermé ? Si l’histoire est dans le livre, alors cela veut dire que l’histoire est là et attend avec son amoncellement de lettres sur le papier.

Alors, pourquoi une personne peut-elle prendre le livre, commencer l’histoire et le refermer rapidement, sans entrer dans l’histoire ? Et pourquoi un autre commence le livre et il est emballée, il ne peut plus s’arrêter ?

Et si l’histoire n’était pas réellement cet amoncellement de lettres sur le papier, n’étant que de simples signes formant une sorte de clé qui donne accès au monde du rêve collectif ? Tout auteur fait des rêves personnels qu’il peut transformer en rêve collectif par le jeu de la création. De même, par la clé, le lecteur peut lui aussi accéder au rêve collectif. Quand la connexion est là, l’histoire se révèle et transcende le livre pour se perpétuer en nous.

Le lecteur emballé est entré dans le sens derrière les signes sur le papier et rejoint l’espace indéfini du rêve collectif.  

Pour tout lecteur, un livre est une porte sur un autre monde où les limites du temps et de l’espace sont redéfinies.

L’histoire représente alors un voyage dont la destination est déterminée par l’auteur et le déplacement alimenté par le lecteur.

Une chanson de Paul Piché interprétée par Fred Pellerin – Moi, je raconte des histoires

Les paroles sur https://www.letras.com/paul-piche/727581/

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