
Une journée comporte 86 400 secondes, soit énormément de moments où nous pouvons voir des choses nous émerveiller et ressentir des choses différentes.
Toutefois, nous devons garder à l’esprit qu’à notre réveil, nous avons en moyenne le quart de cette banque de secondes d’écoulé pendant que nous dormions. De même, nous en aurons un certain nombre de secondes de notre banque qui s’écoulera lorsque nous irons nous coucher en fin de journée.
Le temps est gratuit. Contrairement à l’argent placé en banque, il ne fructifie pas. Au terme de la journée, les secondes qui se sont écoulées sans que nous en ayons réellement conscience sont perdues. Nous n’avons pas la capacité d’emmagasiner des secondes non utilisées.
Le lendemain matin, nous avons encore une banque potentielle de 86 400 secondes qui s’écouleront. J’utilise le terme potentiel, car la vie peut s’arrêter n’importe quand. Cela peut paraître paradoxal, mais la prise de conscience de notre impermanence n’est pas négative en soi, car elle permet de nous recentrer sur l’essentiel pour le temps qu’il nous reste.
Que nous développions une conscience de notre présent à vivre ou pas, les secondes vont continuer à s’écouler.
Nous avons le choix de nous laisser ballotter par les événements de la vie. Alors, on rit quand cela se passe bien, on pleure et l’on se plaint quand cela va mal. Nous nous rendons compte qu’il y a des moments où nous n’étions pas très présents, et l’importance des souvenirs s’incruste dans notre vie.
Nous avons aussi le choix de développer un état d’esprit où nous ne serons plus en réaction à nos pensées, à nos émotions et plus conscient de la beauté de savourer la vie. Nous adoptons l’attitude de la personne qui veut demeurer émerveillable. Donc, en état d’éveil durant la journée.
Une chanson de Graeme Allwrigth – Hallelujah
Les paroles sur https://www.boiteachansons.net/partitions/graeme-allwright/alleluia
Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage
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