Se réapproprier notre capacité d’agir

prison yeux

 

Lorsque nous vivons une série de moments tendus, ou difficiles, il est facile de se laisser aller, de baisser un peu les bras, et d’oublier que nous avons un contrôle sur notre vie.

Nous mettons beaucoup d’attention sur la situation désagréable, et nous laissons lentement s’introduire la perte de confiance. Comme un nouvel ordre qui s’installe, sans nous en rendre compte, nous souhaitons que tout se règle par magie, nous attendons une solution, nous commençons à nous plaindre, à nous voir subissant notre vie, puis tout doucement, s’installe une représentation de la vie à partir du point de vue d’une victime.  J’irais jusqu’à dire, sans nous en rendre compte, comme si ce n’était pas de notre faute…

À chaque personne que nous rencontrons, nous parlons de ce problème, de cette tension, de comment nous le vivons avec difficulté, de notre impuissance, et nous attirons ainsi des personnes qui vivent la même chose, des victimes ou des bourreaux. Et pour se créer des bourreaux, rien de plus facile, il s’agit de confronter un peu et de ne pas être en mode écoute, en rajouter un peu, et le modèle de la victimisation s’incruste.

L’arrêt d’agir ne relève pas du miracle, mais de la prise de conscience de ce modèle, du désir de sortir du passé, du lien avec la situation difficile et de lâcher prise, et sortir de cette situation. Tout passe, toutes les douleurs passent. Il est possible de se calmer, de puiser des solutions en nous ou de demander de l’aide. Il est humain de dire, je ne sais pas quoi faire et j’aimerais m’apprendre à devenir autrement. Nous avons en tout temps cette capacité de nous réapproprier notre capacité d’agir pour se mettre dans un nouveau mouvement.

 

Une chanson Imparfait de Daniel Bélanger interprétée par Ariane Moffatt

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