Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne

Capteur de rêves

Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel, la vie des hommes, emportés de la naissance vers la mort. Ne t’attache pas à la chronologie affective des choses. C’est une très mauvaise manière de voir le monde. Fais de chaque seconde une expérience enrichissante, sans t’inquiéter du temps qui fuit et des matins qui ne reviennent plus. Le présent est la seule chose qui n’ait pas de fin.

Ne te détourne pas de l’obstacle, n’essaie pas de fuir les difficultés. Lorsqu’il rencontre un rocher sur sa route, le fleuve ne remonte jamais en arrière. Il le contourne en glissant, joue avec lui comme le guérisseur qui murmure et enchante la blessure, ou bien il bondit dans une gerbe de lumière. Apprends à danser avec l’obstacle, si tu veux progresser.

Le sage est comme un enfant qui se tiendrait sur les hauteurs d’une montagne, et jouerait avec le soleil et les orages en riant. Tous les pouvoirs lui sont donnés. Il invente un nouveau langage, dialogue avec le vent, crée de nouveaux univers, parle avec ses rêves, mime le vol d’un oiseau ou la démarche burlesque de l’ours. Il se moque de ses propres angoisses. Il observe ses émotions, ses sensations, comme on observe les fleurs d’un jardin. Il habite un nuage doré où la mort ne pénètre pas.

Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, Jean-Paul Bourre

Une chanson Peuples Amérindiens – Mishapan Nitassinan, Chloé Sainte-Marie

 

Laisser un commentaire