Confidences d’Hubert Benoit

Mon corps est entretenu par des processus dont l’ingénieuse complexité dépasse toute imagination. Après une blessure, il est reconstruit. Par quoi? Par qui? La notion s’impose à moi d’un Principe infatigable et amical qui me crée sans cesse de sa propre initiative

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Si vous voulez voir la Parfaite Voie manifestée,

Ne concevez de pensée ni pour elle ni contre elle.

Opposer ce que vous aimez à ce que vous n’aimez pas,

Voilà la maladie de l’esprit.

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Le vrai gourou n’est pas loin, il est devant nos yeux et nous propose sans cesse son enseignement : c’est la réalité telle qu’elle est, c’est notre vie quotidienne

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N’essayez pas de chercher la vérité,

Cessez simplement de vous attacher à des opinions.

Ne vous attardez pas dans le dualisme.

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Lorsque nulle discrimination n’est faite entre ceci et cela,

Comment une vision partiale et préconçue surgirait-elle ?

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Si vous désirez parcourir le chemin du Grand Véhicule,

N’ayez aucun préjugé contre les six objets des sens.

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Gain et perte, justice et injustice,

Qu’ils disparaissent une fois pour toutes !

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Tout est vide, lucide, et porte en soi un principe d’illumination;

Il n’y a pas de tâche, pas d’effort, pas de gaspillage d’énergie.

Voici où l’imagination ne parvient pas à évoluer.

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En n’étant pas deux, tout est le même,

Et tout ce qui existe s’y trouve compris. »

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Que cherchez-vous sans cesse dans la maison du voisin ?

Hubert Benoit dans La doctrine suprême selon la pensée Zen

Une pièce musicale de Ron Carter – The Shadow Of Your Smile

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