Il faut oser se planter, être immobile non pas quelques minutes, non, carrément une heure ou deux.
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Pour bien voir, il faut un minimum de concentration.
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Voir, c’est parfois se construire avec les moyens du bord un petit théâtre et attendre les acteurs.
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Attendre qui ? Je ne sais pas, mais j’attends. J’espère et quand on y croit très fort, c’est bien le diable s’ils ne finissent pas par venir.
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La mise en scène s’improvise dans le fugitif.
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Je m’efforce de varier mes itinéraires, pour ne pas tomber dans le confort amollissant des habitudes.
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La beauté pour être émouvante doit être éphémère.
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Une molle promenade sans horaire ni but précis. Il y a des jours où tout marche à merveille. Les images surgissent de partout. Le spectacle est permanent.
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L’envie irrésistible de faire une image est dictée par la recherche des éléments qui ont provoqué une émotion toute neuve.
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Il est des jours où l’on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur; on est léger, léger… Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté.
Robert Doisneau dans Paris Doisneau
Une pièce musicale Dans les photos de Robert Doisneau – Les Enfantastiques