Il est possible d’accueillir le geste violent et de le transformer. L’aïkido nous enseigne qu’il ne faut pas s’en prendre à l’attaquant, mais bien à l’attaque de celui-ci. L’idée est de ne pas s’en prendre à la personne, mais au comportement.

Ainsi, lorsqu’une attaque survient, il nous faut nous efforcer de nous y synchroniser, afin de l’épouser et de la détourner dans une direction. Ainsi, la force utilisée par l’attaquant au lieu de nous heurter le propulse vers le sol.

Par son sens, l’aïkido peut se traduire par chemin d’harmonisation, de pacification des énergies. L’idée est de transformer la confrontation en relation saine, le duel en duo.

Pour certains, cela peut sembler une image simpliste, ou une longue démarche d’entraînement pour en arriver à ce résultat. Mon propos aujourd’hui est juste d’illustrer qu’il existe des alternatives à une réponse violente face à une attaque.

Dans le domaine de la gestion, cela devient très intéressant. Toutes les organisations vivent un jour ou l’autre des rapports de force, des tensions et des conflits. Prendre la perspective qu’il y a une grande distinction à faire entre les humains et les comportements permet de maintenir la coexistence.

De plus, l’idée de ne pas attaquer, mais de se synchroniser au comportement intrusif contre nous et de le détourner de toute résistance humaine ouvre des perspectives intéressantes pour la résolution de conflit et l’exploration de nouvelles voies.

Si cela vous intéresse, il existe des livres qui couvrent l’aïkido dans le contexte du management.

Une pièce musicale de Michele McLaughlin – Spiritual Awakening

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