Les tremblements de peur  

La personne qui ne prend pas garde de ses petites peurs vivra de l’anxiété, la frayeur s’installera lorsque les grandes peurs auront pris leurs places.

Nous devons le reconnaître, la peur conditionne nos vies. Elle nous pousse à faire des choses que nous croyons nécessaires alors qu’il n’en soit rien et elle nous pousse à rester figé ou enfermé alors que nous n’avons aucune raison valable de ne pas vivre librement.

Nous la subissons comme une force motrice inconsciente, sans trop comprendre son fonctionnement. Les différentes formes de l’entraînement de l’esprit peuvent nous aider à l’explorer et à la comprendre.

Nous découvrons alors que la peur génère une expérience conditionnée passagère. En se calmant, il est possible de la nommer, de sentir ce qu’elle fait sur notre respiration, de ressentir sa capacité d’emballer le corps et d’activer le cœur. Il est possible de prendre conscience des images qu’elle véhicule en nous, des sensations et pensées qu’elle alimente, de l’histoire qu’elle tente d’imposer. Il est toujours surprenant de constater combien de temps elle dure. Il y a toujours une fin.

Puis, il arrive un temps où nous constatons qu’il est normal de ressentir de la peur. Notre entraînement de l’esprit ne peut pas la faire disparaître, mais elle peut nous permettre d’identifier la limite de ce avec quoi nous sommes prêts à être, de ce que nous sommes prêts à faire, de ce à quoi nous sommes prêts à nous abandonner.

En pratiquant avec attention et persévérance, nous pouvons progressivement apprendre la confiance, et sentir avec bienveillance nos tremblements intérieurs sans nous laisser ballotter, et agir comme il doit avec conscience.

Une chanson de Zaz – Exister

Les paroles sur la vidéo

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