Consolation

Dans les pires moments de nos vies, les mots sont nos ponts, nos passages, nos fils conducteurs, nos redresseurs de tort. Ils inventent la paix, ils disent les extases et l’amour. Ils sont onguents, baumes, caresses.

Mêmes pauvres, mêmes maladroits, ils ont d’immenses pouvoirs, capables de redonner l’espoir, de sécher les larmes, de calmer et d’apaiser.

De nous réconcilier.

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Les mots me manquent et c’est pour cela que j’en ai toujours dans ma musette.

Jamais un mot de trop.

Ils sont aussi indispensables qu’une armoire à pharmacie dans une maison

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Il n’est au monde ni douleur, ni peine, ni souffrance, ni chagrin qui ne mérite un peu de douceur, une consolation, une attention.

Jean Humenry dans Le petit livre de la consolation

Une pièce musicale de Liszt interprétée par Vladimir Horowitz – Consolation No. 3

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