Avant de nous mettre en mouvement, nous nous préoccupons du chemin à suivre, de son commencement et de sa fin. Si, lorsque nous sommes en mouvement, nous nous en préoccupons toujours, nous ne pouvons pas réellement être réellement sensibles au déplacement et découvrir toutes les particularités du paysage.

Il nous faut du détachement au regard des concepts et des attentes pour passer à l’action. On entre dans l’expérience et nous réalisons notre histoire individuelle par un simple moment furtif où il n’y a ni avant, ni après.

Bien sûr, il y en a qui vous diront qu’il est important de lire notre passé, et même de lire nos vies antérieures pour mieux se munir des risques qui se dressent devant nous. D’autres vous diront qu’il est sage de pouvoir lire l’avenir pour mieux anticiper. Ce que j’ai déjà été n’est plus, ce que je veux atteindre n’assurera jamais une garantie de bonheur. Je ne dis pas qu’il faut renier ce que nous avons été ou rejeter toute forme d’idéal à atteindre, je veux juste rappeler que vivre c’est avant tout avoir confiance dans l’instant, qui est pourtant la seule chose neuve et le seul lieu où l’on est.

 Le paradoxe, c’est que la réflexion porte à l’action, et l’action doit nous libérer d’un commencement, d’une cause, d’un effet, ou d’une fin. Celui ou celle qui crée sa vie apprend à déconstruire la partie du monde qu’il a entre les mains, à partir de ses songes, pour le faire renaître par un nouvel éveil.

Une chanson de Fred Pellerin – Rentrer chez nous

Les paroles sur https://www.parolesmania.com/paroles_fred_pellerin_65660/paroles_rentrer_chez_nous_1395014.html

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