Interdépendance transitoire

Nous arrivons au monde où une place nous est assignée. On définit notre identité personnelle avec un nom, une adresse, une appartenance à une famille au sein d’une communauté. Ce qui nous appartient se résume par la notion de propriété.

Lorsque nous y pensons, nous pouvons mourir à tout moment et pour nous sécuriser, nous nous entourons de choses et de personnes qui nous apportent une certaine stabilité malgré l’impermanence de leurs conditions. Tout change constamment, tout est éphémère malgré le soutien fragile apporté à notre vie. Malgré cela, nous luttons avec la crainte de la mort.

Pour se faire une idée de ce que nous sommes vraiment, il nous faut prendre une distance de tout ce que nous avons acquis, le rythme de notre vie, notre métier, notre histoire, nos appartenances, notre identité personnelle.

Sans nos acquis familiers, nous sommes confrontés à notre propre nature, notre singularité qui peut souvent apparaître comme un étranger en nous. C’est lorsque nous touchons ce qui est unique en nous que s’efface la parcellarisation, la segmentation et tout ce qui se rattache à un début, à un terme, à une condition.

Vivre ne devient plus un temps et un espace à combler, mais plutôt une expérience d’interdépendance sous une forme transitoire.  

Une chanson de Diane Dufresne – Hymne à la beauté du monde

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-DIANE-DUFRESNE,HYMNE-A-LA-BEAUTE-DU-MONDE,107488850.html

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