La façon dont vous vous préparerez au travail, allez au travail et la façon dont vous êtes là-bas affecte non seulement ceux avec qui vous travaillez, mais aussi la qualité de votre travail. Tout ce que nous faisons dans notre vie a un effet sur notre travail. Moi-même je suis poète mais j’adore travailler dans le jardin cultiver des légumes. Un jour, un érudit américain m’a dit :
« Ne perdez pas votre temps à jardiner et à faire pousser de la laitue. Vous devriez plutôt écrire plus de poèmes ; n’importe qui peut faire pousser de la laitue. «
Ce n’est pas ma façon de penser.
Je sais très bien que si je ne fais pas pousser de laitue, je ne peux pas écrire de poèmes. Les deux sont liés. Manger son petit déjeuner en pleine conscience, laver la vaisselle et faire pousser de la laitue en pleine conscience sont essentiels pour que je puisse bien écrire de la poésie. La façon dont quelqu’un lave la vaisselle révèle la qualité de sa poésie. De même, plus nous apportons de conscience et de pleine conscience à toutes nos actions quotidiennes, y compris notre travail, mieux notre travail sera.
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Pour maintenir la pleine conscience et prévenir la dispersion l’on se sert d’un outil naturel extrêmement efficace : la respiration. La respiration est le pont qui relie la vie et la conscience qui unit le corps et le mental. Chaque fois que votre esprit se dissipe utilisez la respiration comme moyen de le ramener ici et maintenant.
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Il n’existe qu’un seul moment important, c’est maintenant. Cet instant présent est le seul moment sur lequel on peut exercer sa maîtrise
Thích Nhất Hạnh, né Nguyễn Xuân Bảo (1926-2022) est un moine bouddhiste vietnamien qui a œuvré pour la paix. Il est un des initiateurs du bouddhisme zen en Occident. Dans ce livre, il traite du Le Sûtra du Cœur.
Thich Nhat Hanh dans Le miracle de la pleine conscience
Une pièce musicale de Vangelis – Echoes
