Amoureuses

réussite, assumer,

Longtemps prisonnières de conventions rigides, les femmes se redécouvrent et accueillent une vie intérieure plus que jamais féconde. Nous avons en nous cette puissance intérieure et toutes les ressources pour la nourrir. Rainer Maria Rilke poursuit : « Un jour […] seront là la jeune fille et la femme dont le nom ne marquera plus seulement l’opposition au masculin, et aura une signification propre, qui n’évoquera ni complément, ni frontière, simplement vie et existence : l’être humain dans sa féminité. » Si on pense que l’amour est universel, et que les hommes comme les femmes ont la même manière de l’envisager, force est de constater que le chemin est (un peu) plus long pour les femmes, et que les stéréotypes ont la vie dure… Hors de question de faire un procès aux hommes, mais il s’agit plutôt de rétablir l’harmonie entre les deux sexes, les polarités entre le yin et le yang.

On le sait, on revient de loin : les normes sociales et les rôles assignés aux femmes ont varié d’une époque à l’autre, on retrouve dès l’Antiquité des femmes souvent considérées comme des biens appartenant à leurs pères ou à leurs maris. Oublions là l’amour romantique, la raison et les intérêts économiques tiennent la corde ! Mères, épouses… Leur devoir était avant tout d’ordre social.

Il s’agirait donc d’aller chercher du côté de nos blessures psychologiques, pour nous réparer. Nous chercherions, inconsciemment bien sûr, LA personne pour compenser les troubles enfouis vécus dans notre enfance. Certains disent que nous irions donc même vers les possibles partenaires qui portent en eux les traits de nos parents… Ce n’est pas si sûr (en tout cas, je l’espère).

Au cœur du problème, on trouve donc les blessures émotionnelles, et c’est en rencontrant la grande psychothérapeute canadienne Lise Bourbeau que j’ai compris leur rôle dans notre existence en général, mais aussi et surtout dans notre vie amoureuse. C’est ce qu’elle décrit notamment dans l’un de ses plus grands best-sellers, Les Cinq Blessures qui empêchent d’être soi-même. Il faut savoir que nous naissons avec cinq blessures intérieures : blessures de rejet, d’injustice, d’abandon, d’humiliation, de trahison. Les deux premières sont en lien avec le parent du même sexe ; la manière dont une mère va traiter sa fille, par exemple, va faire que celle-ci se sentira rejetée ou pas. En revanche, les blessures d’abandon et de trahison viennent du rapport au sexe opposé. « On a tous ces blessures-là mais à des degrés et sous des formes différents », explique-t-elle. Pour la thérapeute, la guérison passe notamment par la réconciliation avec soi et l’autre, en se pardonnant tout d’abord à soi-même.

Aurélie Godefroy dans Amoureuses

Une pièce musicale de Peter Gabriel – Shaking The Tree

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1309107-peter-gabriel-shaking-the-tree-ft-youssou-n-dour.html

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