Le savoir qui alimente la conscience n’est pas la somme des connaissances, des expériences, des techniques ou des états d’âme que l’on acquiert. Ce savoir vient lorsque nous lâchons prise au regard de nos convictions, de nos conditionnements, de nos modes de pensées en représentation ou des croyances empruntées, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la fluidité entre soi et notre environnement.
Par exemple, on pourrait croire que c’est la lumière du matin qui nous éveille, mais l’expérience nous démontre que nous pouvons dormir même lorsque le soleil est levé. De même, ce n’est pas l’arrivée de la noirceur le soir qui nous porte au sommeil, nous avons tous déjà eu une vie nocturne. Notre état de conscience repose sur un ensemble de facteurs, dont la vigilance que nous avons au regard de ce que nous vivons et de notre capacité d’adaptation à notre environnement.
La compréhension n’est pas une réponse linéaire à certains stimuli et demande un travail sur soi pour éliminer les convictions ou les interprétations de la réalité que nous vivons.
Il n’y a pas une vérité à saisir, mais une captation de ce qui est, à partir de notre position singulière, ici, maintenant.
Une chanson de Daniel Lavoie – Qui sait
Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Daniel-Lavoie-feat-Maur-ne-2/Qui-sait
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