En ce vendredi noir… Les marchandises

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Sommes-nous devenus à notre tour un objet de consommation, ce que les marchands disent de nous?

Je vaux ce que je consomme et j’ai la chance de vivre l’expérience de posséder le bonheur.

Je me (dé)pense donc je suis.

Dans ce monde ou nous acceptons l’illusion que le client a toujours raison, ai-je le désir de me sentir le roi bouffon, et toi, sirène?

Et si je n’étais pas de ce super marché?

Peu importe le prix que l’on m’impose, et ce que les marchands disent, rien n’est vendu d’avance, et ce malgré les promotions trompeuses.

Le marché n’est qu’une invention de l’esprit, tout comme le crédit, cette nouvelle forme de bouée que nous tirons vers l’avenir pour qu’un jour nous nous rappelions ce présent.

Biologiquement, il n’y a rien qui oppose l’homme à la femme, une couleur de peau à une autre, une langue à une autre, ce n’est que la volonté de dominer qui induit ces illusions. Au contraire, ils sont complémentaires.

Dès l’instant, où nous cessons de vouloir posséder, de donner de la valeur, de contrôler, la nature propre de la vie apparaît. Je ne dis pas qu’il faut cesser de consommer. J’en appelle à rester nous-mêmes, et à acquérir ce peu qu’il nous faut pour vivre sans ajouter ou enlever de la valeur à qui que ce soit, et ce malgré ce que les marchands disent…

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Les choses

Les paroles sont sur : https://www.lacoccinelle.net/295818.html

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