
Tout arrive pour vous et non pas à vous.
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La violence n’enseigne que la violence. Le stress n’enseigne que le stress. Si vous nettoyez votre environnement mental, nous purifierons notre environnement physique beaucoup plus vite. C’est ainsi que cela marche. Et si vous le faites avec authenticité, sans violence dans le cœur, ni colère, sans montrer du doigt les entreprises en les considérant comme l’ennemi, les gens se mettront à remarquer cela. Nous commencerons à vous écouter et remarquerons qu’un changement pacifique est possible. Cela doit commencer par quelqu’un. Si ce n’est pas vous, alors qui ?
Le monde vous mettra à l’épreuve de toutes les manières possibles, afin que vous preniez conscience de ce dernier petit problème que vous n’avez pas encore résolu. C’est un complot parfait. Échec et mat.
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Essayez de vous forcer à ne rien faire. Vous ne pourrez y arriver. Vous êtes respiré, vous êtes traversé par des pensées, vous êtes bougé, vous êtes vécu. Il n’y a rien que vous puissiez faire pour ne pas manger quand il est temps de manger, rien à faire pour ne pas dormir quand il est temps de dormir. Si vous ne faites qu’observer et laisser venir tout ce qui vient et aller tout ce qui s’en va, vous pourrez réaliser à chaque instant que vous n’avez besoin de rien d’autre que ce que vous avez déjà.
Où sont vos mains en ce moment ? Qui les a mises là ? Est-ce vous qui avez fait cela ? Et puis, quelles que soient vos pensées, vous – ça – bouge(z) à nouveau. Peut-être que ça déplace votre pied. Peut-être que ça avale ou que ça cligne des yeux, vos yeux. Remarquez simplement. C’est ainsi que l’on entre dans le non-agir, où tout se met doucement en place.
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Tout ne fait qu’un, mais pas à l’identique. Il n’y a pas deux empreintes digitales pareilles, ni deux brins d’herbe, ni deux flocons de neige, ni deux cailloux. Ensemble, ils constituent l’ordre des choses, parfait et complet. Chaque séparation apparente est un aperçu microscopique du tout, chaque parole prononcée, chaque syllabe décomposée, chaque geste de la main ou croisement de jambes, chaque pression qui met du dentifrice sur les poils sur la brosse à dents. Chacun est différent, chacun est nécessaire. L’un vit, l’autre meurt, l’un rit, l’autre pleure. Pour l’instant, c’est l’ordre des choses, jusqu’à ce que ce ne le soit plus.
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L’enseignement dont vous avez besoin est en vous. Comment pourrait-on vous enseigner ce qui est déjà en vous ? Il n’y a que vous qui puissiez le réaliser. Si vous êtes disposé à aller en vous et à atteindre la vérité, votre sagesse innée viendra à la rencontre de la question et la réponse sonnera juste, comme si c’était un diapason en vous.
Byron Katie dans Les mille visages du bonheur
Une pièce musicale de Eternal Eclipse – Dawn of Faith
