Une vie qui vient de soi

Visage nature

Nous passons beaucoup de temps à acquérir des connaissances, à apprendre comment fonctionne notre vie en société. Dès le jeune âge, nous formons nos esprits. Rapidement des modèles s’imposent. Le vrai leader ou le vrai gestionnaire est celui qui contrôle et qui décide. Le bonheur va venir d’une vie de couple.

Il est bon de revisiter ces évidences et prendre du recul. Est-ce la seule façon de fonctionner que de retenir l’approche top down, ou les employés sont des exécutants et la pérennité d’une organisation repose sur le leader? Il est bon parfois de déstructurer notre pensée pour aller à contre-courant et repositionner la gestion d’une organisation à partir de l’intelligence des employés et de concevoir avant tout le rôle du gestionnaire comme un coach qui sait faire les arbitrages.

Au niveau des relations humaines, nous concevons la vie comme une attente de ce qui manque. Atteindre le bonheur, atteindre le bon partenaire, atteindre par l’attente minutieuse les bons amis et les bons moments à vivre. Encore là, il est bon de déstructurer notre pensée pour aller à contre-courant. Et si c’était nous qui avions quelque chose à apporter aux autres. Et si vivre pleinement et avec conscience créait un présent qu’il est bon de vivre pour soi et que de cette position arrivent les événements, les surprises, les rencontres ou les moments de belles retrouvailles à soi?

Et si au lieu de chercher la vérité, nous prenions le temps de porter une attention particulière à ce que nous faisons réellement afin de mieux décoder?

Tout ce qui nous entoure contribue aux facteurs de conditionnement. La mode, la bouffe, la musique, la radio, internet, la publicité, la famille, les amis et même le climat de nos régions. Tout nous conditionne, tout contribue à nous façonner afin que les partitions individuelles s’insèrent dans la composition collective. Chaque note est importante, et pour être autre chose qu’un bruit, elle doit être différente, complémentaire. La musique du cœur n’est pas prévisible, elle apporte une fraîcheur, une improvisation spontanée qui fait en sorte que les mélodies connues sont des leviers pour en créer de nouvelles. Se libérer du connu, déstructurer le prévisible pour laisser entrer un souffle d’air frais de vie et d’humanité est une belle exploration.

Cette approche permet de créer des organisations émergentes, des humains innovants et… une vie qui vient de soi.

Une chanson d’alexandre Poulin – L’écrivain

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