Passer de vivre à être vivant

ImAge mains papillons

Il y a une parcelle de soi qui repose dans notre propre sanctuaire. Apprendre à prendre soin de cette part en soi, invisible aux autres, nous permet de passer de <vivre>  à être <vivant>, être présent et conscient de ce qui nous fait la différence.

Cette part en soi a la capacité de décoder les signes sur notre parcours pour nous conduire vers le meilleur de nous-mêmes.

Cette part en soi est la fenêtre sur ce qui est. Peu importe le lieu ou nous nous trouvons, qu’il soit habité par la souffrance ou par la joie, cette fenêtre nous amène au mouvement de la vie autour de soi au lieu de s’immobiliser sur une image, une pause, un cliché de réalité. Tout passe, et en même temps  tout peut survenir.

Il n’est pas nécessaire de se projeter dans l’ailleurs de ce temps, l’espoir n’a pas besoin d’avenir, mais de cette capacité à se projeter vers l’inconnu, vers l’invisible à notre conscience.

Ainsi, il est possible à tout humain, telle une chenille,  de tisser son cocon avec de la soie qu’il fabrique, pour ensuite se transformer en chrysalide à l’intérieur de son cocon. L’humain, tel un papillon qui s’est réalisé,  peut attendre plusieurs mois avant d’émerger pour ne vivre que quelques jours son espoir, avant de retourner à l’aventure, à l’invisible, pour se renouveler autrement.

Une chanson avec Lokua Kanza et Corneille – Plus vivant