Voyager librement

jiddu-krishnamurti

Krishnamurti n ’a-t-il pas dit à Ommen en 1929 :

Je ne veux pas de disciples. Je parle sérieusement.

Un reporter, qui m ’interviewait, trouvait que, dissoudre une organisation comptant des milliers et des milliers de membres, était un acte grandiose.

Il disait : « Que ferez-vous ensuite, comment vivrez-vous ? Personne ne vous suivra, les gens ne vous écouteront plus. ».

S’il y a seulement cinq personnes qui veuillent écouter, qui veuillent vivre, qui aient leurs faces tournées vers l’éternité, ce sera suffisant. A quoi cela peut-il servir d’avoir des milliers de gens qui ne comprennent pas, qui sont totalement embaumés dans leurs préjugés, qui ne veulent pas la chose neuve mais voudraient plutôt la traduire pour l’adapter à leurs stériles individualités ?

Parce que je suis libre, inconditionné, intégral, parce que je ne suis pas la vérité partielle, relative, mais la vérité totale qui est éternelle, je désire que ceux qui cherchent à me comprendre soient libres, et non qu’ils me suivent; qu’ils fassent de moi une cage qui deviendrait une religion, une secte. Ils devraient plutôt se libérer de toutes les peurs; de la peur de la religion; de la peur du salut; de la peur de la spiritualité; de la peur de l’amour; de la peur de la mort; de la peur même de la vie.

Vimala Thakar dans …Un éternel voyage

Une pièce musicale de Armand Amar – La Terre vue du ciel