Imposer sa liberté a lieu d’imposer ses limites

ImAGE oiseaux

Nous vivons dans un monde ou la loi fixe les limites que nous devons respecter et ceci dans une perspective que tous aient les mêmes droits.  Cette approche de gestion des limites a aussi ont échos en psychologie et sociologie, ou nous valorisons cette capacité individuelle à imposer ses limites.  Savoir quand s’engager jusqu’où, et tracer la ligne de nos droits et de notre capacité à assumer.

Ainsi, on nous demande de réfléchir avant d’agir, de prendre conscience de nos responsabilités, de reconnaître ses limites et de les faire valoir.

Combien de fois avons-nous assumé les conséquences de ne pas avoir été capable de dire non à une intrusion dans notre vie, dans nos limites? Nous l’avons tous vécue, nous l’avons tous vue.  Je ne peux que perpétuer ce conseil de respecter ses limites, mais…

Il y a aussi une autre dimension.  Notre vie n’est pas seulement la défense d’un territoire identitaire et d’appartenance, c’est aussi et heureusement surtout une projection dans l’espace collectif, une ouverture à la vie.

Il est sain de savoir imposer sa liberté.  Car, notre vie est aussi un chemin qui permet d’affirmer notre liberté, ce que nous sommes, ce que nous pouvons offrir aux autres, ce qui constitue notre singularité et la richesse que nous pouvons apporte à ce monde de diversité.  Il y a tout un monde entre le fait de s’arrêter aux frontières des autres (ma limite se termine là où la tienne commence) et de composer avec cette interdépendance qui permet d’apprivoiser en toute liberté les zones de solidarité, de partage et même, j’en rêve de compassion. Oui, il est sain de s’imposer sa liberté comme mode de vie pour faire la différence ensemble.

Une chanson Le cœur est un oiseau par Richard Desjardins

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

 

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