Le présent du changement

Lorsque nous nous promenons dans une forêt que nous parcourons régulièrement, nous retrouvons nos repères, nous nous sentons dans un endroit familier.

Pourtant, nous entrons chaque fois dans une forêt différente. Des changements se sont opérés au fil des heures, au fil des jours, et rien n’est tout à fait pareil.

Le sentiment de se retrouver dans la même forêt est une construction de notre esprit, afin de nous sécuriser. On ne peut entrer deux fois dans la même forêt, on se rend au même endroit, mais les choses ont changé.

Tout comme on ne rencontre pas deux fois la même personne, on la revoit, parfois régulièrement, toutefois chacun évolue tout le temps selon son rythme.

Cette prise en compte de cette perspective nous permet d’éviter de tenir des choses pour acquises. Nous devons toujours nous adapter, apprivoiser, prendre le temps de saisir ce que vit l’autre, et non de déterminer ce qu’elle est.

En regardant notre environnement et les personnes comme étant en mouvement, nous pouvons en saisir les cycles vécus, le passage de l’état de déclin de la condition à l’état de régénération, le passage de l’état de fatigue à l’éveil après le repos.

Les intempéries de la vie, tout comme les humeurs, ne sont pas, pour l’observateur attentif, de brusques renversements inattendus.

En prenant le temps d’observer, de porter attention à ce que nous vivons, nous accordons moins d’importance à ce qui apparaît puis disparaît, mais à la présence de ce qui se vit réellement.

Une chanson de Martin Léon interprétée par Fred Pellerin – Je redeviens le vent

Les paroles sur http://www.parolesmania.com/paroles_martin_leon_64921/paroles_je_redeviens_le_vent_1127115.html

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