L’avènement 5

Prendre conscience du phénomène de l’avènement, c’est apprécier que rien n’existe séparément ou indépendamment de ce grand tout ou de cet infini petit.

Quelle que soit la dimension, tout est relié.

Dans les faits, nous n’avons aucunement besoin de prendre uniquement pour nous quoi que ce soit, ce serait un acte insensé, il s’agit simplement de toucher et d’apprécier.

Prendre conscience du phénomène de l’avènement, c’est revenir à nous-mêmes, à notre incarnation.

Qui sommes-nous ?

Que nous manque-t-il pour avoir ce sentiment d’être si distinct, de se sentir si séparé de ce qui nous entoure ?

Voilà le genre de questions que nous inspire l’avènement, et qui nous permet d’explorer des voies de compréhension contre-intuitive pour nous défaire de curieuses illusions.

Nous sommes la part de singularité qui est totalement interdépendante de tout ce qui existe. Quand, par exemple, nous respirons, des particules de ce monde qui ont parcouru des milliards de kilomètres pénètrent en nous par nos narines, notre bouche et les pores de notre peau. Nous ne sommes pas des êtres isolés fermés hermétiquement au monde qui nous entoure.

Cette conscience de l’avènement de notre incarnation et de l’interdépendance qui nous relie tous devrait permettre l’émergence en nous de l’attention pour l’autre, ainsi qu’une forme d’intimité et d’empathie. Car, lorsque nous côtoyons d’autres personnes dans une salle, on ne peut pas occulter le fait que nous partageons plus qu’une simple présence, nous respirons le même oxygène, nous inspirons une part de leur souffle dans nos poumons et ce que nous expirerons sera en partie inspiré par d’autres.

Une chanson de Robert Charlebois Le mur du son

Les paroles sur https://genius.com/Robert-charlebois-le-mur-du-son-lyrics

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