Lorsque nous regardons les différentes écoles de pensées que nous avons su développer au cours de notre histoire, nous avons l’impression de nous trouver devant un immense arbre paraissant vieux par son tronc et jeune par ses feuilles.

Que ce soient les sciences pures, les sciences humaines, la spiritualité, les religions ou les différents champs de la philosophie, chacune de ces vastes branches du savoir se partage, se divise en plusieurs plus petites branches, en plusieurs rameaux, se ramifie en une multitude de courants divers où d’institutions d’appartenance, dont un grand nombre pointe vers le ciel et d’autres vers la terre. Malgré la beauté du houppier, nous constatons malgré tout, à partir des branches, des visions contradictoires. Chacune porte en elle un point de vue.

De la position de l’observateur externe, cet arbre plus que centenaire, a pris naissance de la terre par un germe dont les racines se sont enfoncées dans le sol par un grand processus de ramifications, et en même temps, il s’est élevé vers le ciel par un processus de ramifications aussi important. Et encore là, les différentes écoles de pensée et courants sous la terre apportent des éclairages différents. Et du tronc jaillit cette diversité.

La position de l’observateur est celle du détachement, de la non-captation de ce phénomène. Elle est totalement différence, sans être mieux ou pire, de la position des branches et racines des sciences pures, des sciences humaines, de la spiritualité, des religions ou des différents champs de la philosophie qui apportent une vision, un regard de points focaux singuliers sur le monde.

La perspective ne dépend pas seulement du regard, elle dépend aussi de notre capacité à nous libérer du connu.

Une pièce musicale L’Arbre, La Vie

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