Le désir d’abandon naît souvent d’un besoin criant de s’alléger du poids d’une vie trop contraignante. Ce besoin de trouver le repos s’apparente au lâcher-prise, bien qu’elle découle rarement d’une volonté dirigée. L’abandon serait alors envisagé comme une voie pour sortir de l’agitation et plus encore de la perturbation.

Dans la tradition spirituelle, l’abandon ne consiste pas seulement à entrer dans une passivité pure mais à exercer une volonté dans laquelle notre propre nature se manifeste. En ce sens, l’abandon permet d’ouvrir une voie permettant de vivre pleinement présent à soi-même et au monde.

Toute forme d’abandon, même si parfois peut sembler s’apparenter à une fuite, est dans le fait une expérience de confiance première. S’abandonner n’est pas la même chose que d’abdiquer sa capacité à vouloir par soi-même, ni de renoncer à la liberté de choisir et d’agir.

Partir de ce point, de la prise de conscience d’une forme de réappropriation de la capacité d’agir, une quête active et un engagement de la volonté commence alors à germer.  

Cette voie, qui demande comme point de départ l’abandon au tumulte pour avancer vers ce qui nous est propre, vers notre propre nature, devient alors l’aventure d’une vie.

Cela demande du courage de laisser tomber ce qui n’a plus de sens dans notre vie et de se retirer pour suivre la voie de l’abandon. Avec les particules de confiance que nous stimulons en nous, il est alors possible de prendre un nouvel envol, de prendre l’engagement de vivre ce qui nous tient à cœur.

Une chanson de Les sœurs Boulay – Les lumières dans le ciel

Les paroles sur https://genius.com/Les-surs-boulay-les-lumieres-dans-le-ciel-lyrics

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