Danser au bord de l’abîme

ImAGE joie

L’alchimie d’une connexion se compose parfois de chose simple.

Un croisement de chemin,

une rencontre,

à cet instant,

un regard,

un mouvement du visage,

un écho au cœur,

et tout se met à changer,

on sait que l’on est au bon moment,

avec le bon contact avec la bonne personne

et tout bascule…

C’est à ce moment que l’on se rend compte que notre vie est complice de la vie.

Je comprenais pourquoi les anciens vénéraient et redoutaient l’extase sexuelle. Elle permettait à chaque individu d’atteindre son propre dieu. Nul besoin d’un prêtre ou d’un roi pour indiquer le chemin. Seul l’amour est nécessaire, sans la loi du prêtre ni du roi. La clé de l’univers ne repose pas entre les mains du prêtre ni du roi elle repose dans l’unité des âmes qui se sont fusionnées.

Je dirais que j’ai connu la joie immense d’être passée, celle d’avoir dansé sur la Terre, celle d’avoir été en vie, d’avoir vu la lueur des étoiles, celle d’avoir goûté à la pluie, aux frissons, a quelques vertiges, d’avoir été heureuse, totalement, inconsidérément, et ce, malgré les foudres mauvaises, les sillages éphémères, les trahisons, les crépis d’ombre et tout ce qui, un jour, nous abandonne et nous isole – oui, un jour, malgré tout cela, je dirai que le plus beau reste à venir.

Du livre Danser au bord de l’abîme de Grégoire Delacourt

Une chanson de Steve Hackett : Horizons

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/248925.html

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