Le livre du dedans

Visage couleur

Le passé et le futur n’existent qu’en relation avec toi ; tous deux ne sont qu’un, c’est toi qui penses qu’ils sont deux.

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Ta tâche n’est pas de chercher l’amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l’amour.

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Il est un secret goût sucré dans le vide de l’estomac.

Nous sommes des luths, ni plus ni moins.

Si la caisse de résonance est emplie de matière, alors plus de musique.

Si le cerveau et le ventre sont purifiés par le feu du jeûne, chaque moment offre un chant issu du feu.

Le brouillard s’évapore et une nouvelle énergie te fait escalader les marches devant toi.

Quand tu jeûnes, les attitudes justes s’assemblent et te guident telles des amies.

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Dans l’homme existent un amour, une douleur, une inquiétude, un appel, de sorte que s’il possédait les cent mille univers, il ne pourrait trouver le calme et le repos.

Les gens exercent tous les métiers, tous les commerces, et procèdent à toutes sortes d’études : médecine, astronomie, etc., mais ils ne peuvent trouver le repos, car leur but n’est pas atteint.

On appelle le Bien-Aimé “repos de l’âme” ; et comment pourrait-on trouver quiétude et repos ailleurs qu’en Lui ?

Tous les plaisirs et toutes les fins sont telle une échelle; chaque degré de l’échelle n’est pas un lieu de repos, mais un passage.

Heureux celui qui se réveille tôt, afin de raccourcir le long chemin, sans perdre sa vie à trébucher sur les degrés.

Djalâl-od-Dîn Rûmî dans Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Une pièce musicale d’Armand Amar- Life

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