Cerveau et méditation

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Le bavardage intérieur est provoqué par la prolifération de simples pensées. Sans les réprimer, tu peux simplement les laisser disparaître au fur et à mesure qu’elles se manifestent. Il ne sert à rien d’essayer d’arrêter les perceptions du monde extérieur, comme d’écouter les oiseaux qui sont en train de chanter dehors. Tu laisses simplement les pensées s’élever et se défaire d’elles-mêmes.

Les enseignements bouddhistes donnent l’exemple d’un dessin que l’on trace avec le doigt à la surface d’un lac. Si tu dessines la lettre A, elle disparaît au fur et à mesure que tu l’inscris. C’est totalement différent du fait de la graver sur une pierre. Nous donnons aussi l’exemple d’un oiseau qui traverse le ciel sans laisser de traces. Il est inutile de tenter de bloquer les pensées qui sont déjà là. Par contre, il est certain que nous pouvons les empêcher d’envahir notre esprit.

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Le premier est la position philosophique, épistémologique, du bouddhisme qui est très clairement une position constructiviste, plutôt radicale.

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Le second aspect est la conviction qu’il est possible d’affiner cet œil intérieur par la pratique méditative afin de faire l’expérience de ce que sont réellement l’esprit et la réalité.

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Si l’on parvient à purifier son propre esprit de sorte que la perception ne soit plus contaminée par de fausses croyances, on transforme les traits fondamentaux de sa personnalité, et l’on devient ainsi un être humain meilleur, capable de contribuer de façon plus efficace à la réduction de la souffrance

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Nous déchiffrons mal le monde et nous disons qu’il nous trompe.

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Matthieu Ricard et Wolf Singer dans Cerveau et méditation : dialogue entre le bouddhisme et les neurosciences

Une pièce musicale de Camille et Julie Berthollet – Forrest Gump

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