Une voie sans chemin

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Pour celui qui devient marcheur, le chemin n’existe plus. Il avance dans une perspective ou tout passe malgré une impression que tout reste en place.

Il fait son parcours sur les terres sur les mers comme et passe sa vie à travers bien des voies de passage qui n’existaient pas.

Tout passe, mais ce qui reste est le passeur. Celui qui entend les chants, celui qui voit l’ouvrage des humains se déployer, reconnait les pas des autres passeurs.

Dans les faits, le paysage ne se défile pas, il change comme tout le reste sans réellement disparaître.

Si le propre du marcheur est de passer, le monde qui l’entoure bat de son rythme de vie qui lui permet d’envisager différentes mutations.

Tout ce qui entoure est, d’une certaine façon, toujours pareil, et le marcheur avance sur un chemin qui n’existe pas, ou du moins cet espace de terre ou de mer n’a pas été conçu à l’origine pour faire le chemin de qui que ce soit.

Tout est là, vaste et immense, avec les changements et les possibilités que l’on veut bien y prêter.

Le chemin se dessine vers l’arrière, ce sont les traces du passeur qui lui donne forme. Le chemin est une voie passée, un sillage, c’est pourquoi il est bon d’explorer parfois les voies de passage sans chemin.

Toi qui marches, recherche ta voie, pas le chemin de quelqu’un d’autre, mais crée celui qui t’appartient.

Une chanson de The Alan Parson Project – Voyager Extended

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Une réflexion sur “Une voie sans chemin

  1. Pingback: Suivre sa voie sur le chemin de la vie – Philo Spir

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