Retour à l’évidence

lanza del vasto

Tu n’aimes que les excès et les extrêmes, toi, chercheur d’absolu, homme-limite, ô sage. Mais entre les extrêmes il est des ponts. La voie moyenne est celle qui passe par le sommet des ponts. Elle seule mène à l’extrême des extrêmes.

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La raison du voyage, c’est le retour.

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Libre est celui qui s’est défait de toute fin. Qui agit comme n’agissant pas. Qui a pour fin la perfection du faire. L’acte de celui-là fend le monde comme un éclair de toute-puissance.

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Cher te soit l’homme qui vient de loin. Vénère la distance en lui : la distance est comme une allusion à l’infini.

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L’amour est un bond par-dessus l’apparence vers la substance, par-delà les limites vers l’infini.

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La beauté n’exprime pas l’esprit, mais le lien de l’esprit au corps ; elle exprime la personne, le mystère de son incarnation, sa gloire heureuse, le tremblement de sa fragilité.

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L’art est le plus pur achèvement de l’amour de soi-même.

Le moi qui dit moi n’est pas le vrai moi.

Lanza del Vasto dans Principes et préceptes du retour à l’évidence

Une chanson de Georges Moustaki interprétée avec Zazie – Le métèque

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1085758.html

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