Tous les êtres vivants naissent et meurent invariablement, seul change la durée. Les cohortes d’humains apparaissent comme des vagues sur le rivage de ce monde pour graver sur la Terre à coup de ressacs l’histoire de l’humanité.

Les biens et les services se matérialisent et se défont au rythme du temps. Les désirs et les rêves émergent pour ensuite décroître dans les souvenirs. Sans arrêt, les émotions et les pensées se naissent et traversent le corps et l’esprit avant de nourrir le silence.

Seul le ressac semble permanent même si par sa nature, il ne fait que passer. De création en création, la vie se régénère et prend des formes différentes.

Et malgré ce qui peut souiller la nature et potentiellement mettre un terme à l’histoire de l’humanité, en nous la résilience est inscrite et entretient cette volonté de survivre, et même de tenter de sortir de ce cycle de morts et de vies. Cette volonté puise son espoir dans ce qui semble au-delà de notre condition éphémère, cette inconcevable nature immuable et perpétuelle.

En équilibre entre ce désir d’immortalité et notre condition impermanente, tout a un sens même si nous serons toujours soumis à l’inachevé. La beauté est dans ceci, elle est aussi dans cela, ici et maintenant, une grâce du temps, le temps d’une vie.

Une chanson de ZAZ – La lessive

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-ZAZ,LA-LESSIVE,1507530.html

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