Il y a des petites trouvailles amusantes partout pour qui veut bien les voir. Aujourd’hui, je reviens d’une longue promenade et je réalise encore à quel point il existe un temps terrestre divin. Tout se passe comme s’il n’y avait que la fluidité de la vie, comme si les éclats de lumières traversaient le corps pour rejoindre l’âme.

Tout arrive à point lorsque nous prenons le temps de faire ce qui émerge de nous. Quand tout est prêt, nous sommes emportés par une irrésistible envie de fleurir, de s’épanouir.

Parfois, j’ai l’impression que notre vie prend tout son sens si nous revenons à ce que l’on est simplement. On peut passer beaucoup de temps à vouloir devenir ce que nous avons imaginé de nous. Il faut du lâcher-prise pour être ce que l’on est.

Je veux dire par là qu’il faut savoir se laisser émerger lorsque nous sommes dans une phase ou nous sommes en train de fleurir. Nous devons de même accepter et vivre le détachement lorsque nous vivons dans la phase où une à une nos pétales qui retournent à la terre.

L’idée n’est pas de tout tenter de transformer en événement positif, mais de vivre sereinement et pleinement ce que nous traversons. Est-ce que l’œuvre de sa vie est nécessairement quelque chose de grandiose qui doit épater les gens autour ? Pour qui vivons-nous ?

Et si l’œuvre d’une vie reposait sur notre singularité, sur notre essence même et non celle d’un modèle de notre société ?

Et si l’œuvre d’une vie était de réaliser notre vraie nature pour mieux s’accomplir ?

C’est l’une des voies de passage qui peut donner du sens à notre vie. Accepter l’imprévue, l’improbable qui sont des événements transformateurs ainsi que des enseignements afin de devenir plus vivant.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – En Passant

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1275348-jean-jacques-goldman-en-passant.html

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