Nous nous attendons à voir la réalité sous l’effet du bien et du mal, du vrai et du faux. Cette vision duelle n’est que la vision de surface.
L’expérience nous apprend que la réalité n’est pas aussi statique et que parfois une chose peut devenir son contraire.
La succession circulaire de ce qui est bon et mauvais, de la naissance et de la mort, fait partie de l’ordre des choses dans la nature et prend la forme d’une transformation, d’une mutation, d’un changement.
Ce qui est vivant peut mourir et porter en soi le mouvement inverse de la mort à la vie, de ce qui est mal en bien. C’est sur cette vision que repose essentiellement la question de l’harmonie, de l’équilibre des contraires, de l’interdépendance et de propagation de la vie.
Un peu comme les saisons qui se déclinent sans interruption d’un printemps à un été, à un automne puis à un hiver. L’équilibre des contraires et l’interdépendance font une sorte de rituel qui permet qu’un simple élément puisse attirer, rejoindre et unir pour par la suite, murir, muter et puis doucement se séparer.
La personne qui se tient en équilibre sur le fil de la conscience accepte de vivre les étapes, une à une, sans aversion, et elle ne garde d’espoir que pour la source d’émerveillement qui surgit sans avertissement.
Ainsi, il est en nous tous déjà arrivé d’avoir de vivre des périodes où nous entrions dans notre part sombre pour par la suite émerger au cœur de notre lumière. Ce qui est important, ce n’est pas d’être bon ou mauvais, ce qui est important c’est l’équilibre des énergies au cours de chaque phase de notre vie. Le juste équilibre est dicté par le cœur et la conscience de notre propre nature.
Une chanson de CARROUSEL – En équilibre
Les paroles sur https://www.musixmatch.com/lyrics/Carrousel/En-%C3%A9quilibre
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