Nous aimerions que tout soit plein, mais dans la réalité on est souvent qu’à une partie. Lorsque nous inspirons, le vide dans nos poumons n’est pas complet, il reste une part d’air. De même lorsque nous expirons. Il y a des phases de plus grandes amplitudes, mais jamais de totalité absolue.

Il en est de même dans nos expériences de vie, nous sommes incapables d’être des êtres totalement en amour, ce qui impliquerait qu’il ne faudrait laisser aucune place à l’aversion ou la haine. Lorsque nous nous tournons vers l’ouverture et la collaboration à notre travail, nous finissions tous par connaître une phase de confrontation.

Accepter que nous ne soyons pas parfaits, pleins que de bonnes intentions est une étape de prise de conscience importante

Apprendre à se situer dans les phases que nous vivons nous permet d’atténuer les effets pervers des extrêmes.

C’est une règle vieille comme le monde. On vit à coup d’inspiration et d’expiration. Apprendre à devenir un souffle nous libère des extrêmes.

Le voyageur est celui qui a réussi à détruire une partie de ses références pour laisser de la place à de nouvelles façons de voir les choses. La différence entre le voyageur et le touriste, c’est la capacité à faire un naufrage sur la mer des certitudes.

L’être vivant doit devenir de même, et apprendre à prendre le pas du voyageur et devenir un passeur dans cette vie magnifique. Expirer de ce qui a un jour inspiré, et avoir le courage d’inspirer de nouveau.

Une chanson de Dhafer Youssef – Soupir Eternel

Les paroles en français sur http://espritsrebelles.canalblog.com/archives/2014/10/10/30727458.html

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