Les autocollants

On parle de babillage de l’esprit lorsque l’on a pris conscience des mots qui ne cessent de tourner dans l’esprit. Notre mental est souvent tellement actif que nous ne nous rendons pas compte de son effet intrusif. Au contraire, on s’y habitue et nous finissons par apprécier certaines pensées qui émergent et on se trouve alors plus intelligent.

En prenant un peu de recul, au contraire, nous découvrons que ce mental suractif qui se nourrit de sa propre activité de façon frénétique est la source principale de notre mal-être.

Ce n’est pas les mots ou les pensées en soi qui sont à proscrire, c’est notre soumission à ce phénomène qui fait en sorte que nous ne maîtrisons pas nos pensées, comme si nous apposions des papiers autocollants sur chaque objet qui nous entoure faisant en sorte que nous devenions incapables d’apprécier la pureté de l’instant présent.

Plutôt que de chercher sans cesse le bonheur dans les circonstances extérieures afin de découvrir un endroit où il n’y aurait pas d’autocollant qui obstrue la vision et qui nous ramène inlassablement la même image, il nous faut agir sur nos circonstances intérieures. Il nous faut passer du déferlement de pensées incontrôlées à notre propre création.

Les formes d’entraînement de l’esprit telles que le yoga ou la méditation permettent de reprendre le contrôle du flux de la pensée, et de laisser notre vision regarder sans essayer de définir, de nommer, de juger, donc d’apposer un autocollant.

Concrètement, une façon de mieux composer avec le contenu de notre mental est d’extérioriser, notamment par l’écriture ou la chanson.

Lentement, la paix de l’esprit s’installe, nous apprenons à capter ce qui est un ceci dans en faire un cela.

Une chanson de The Architect – Les Pensées 

Les paroles sur https://genius.com/The-architect-les-pensees-lyrics

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