Voir

On peut regarder une toile d’un peintre que nous aimons et apprécier sa technique, les formes et le mouvement. Mais, lorsque nous commençons à voir, nous réalisons que ce n’est pas la toile que l’on voit réellement, mais la lumière qui s’y reflète. La création est l’œuvre de l’artiste et aussi l’œuvre de l’observateur d’une certaine façon. En cessant de regarder la toile, on voit la lumière.

La lumière se révèle par la forme de l’objet, elle n’a pas de limite ni de forme propre. Le monde que nous regardons, nous le voyons par ce qui le révèle, par les sons que nous entendons ou par ce que nous ressentons.

Il en est de même de notre conscience. Ce que nous tenons comme la réalité doit se réfléchir dans notre conscience pour apparaître, un peu à l’image de la représentation de notre corps, nous ne pouvons le voir qu’en nous plaçant devant un miroir, et nous ne voyons, dans les faits, qu’un simple reflet.

Cette perspective pour aborder la réalité nous permet de mieux comprendre la diversité des opinions, des perceptions, et des idéologies que nous entendons. Une personne ne peut parler que de ce que sa conscience a réussi à voir. Toutes les constructions dans ce monde que nous exprimons avec les mots sont avant tout des ondes, des particules que nous percevons par un flux de perceptions que notre cerveau interprète.

L’entraînement de l’esprit nous permet d’entretenir un regard neuf sur ce qui nous entoure, il nous permet de parfois capter la lumière avant de structurer l’image que nous percevons et ainsi revenir à la source de cette énergie qui nous entoure.

Sans la conscience, la lumière se perd sous les différents objets. On a alors beaucoup à regarder et peu à voir.

Une chanson de The Beatles – Becauses

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/247523.html

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