La compassion apparaît en nous par les racines de notre vécu
Elle s’élève de la terre et des pierres pour rejoindre la sève
Et lentement par le travail du temps, elle nous fortifie et s’élève
Au début le long du tronc puis, de branche en branche
Afin de s’immiscer lentement dans le mouvement de nos gestes
Puis, vient un jour où nous pouvons l’exprimer par une feuille
Puis les mots se bousculent et requièrent d’autres feuilles au vent
Pour porter le chant d’ouverture qu’elle porte en elle, en nous
Et puis, un jour, les ramifications de notre corps tendues vers le ciel
Voient apparaître les fruits de la bonté, que nous avons laissée germer
Et sans s’en rendre compte, ils se multiplient chargeant nos branches
Tellement qu’en donner ou en laisser cueillir est sans gain ou sans perte
Qu’une expression simple et humble du partage généreux du cycle de la vie
La compassion ne nous amène pas à laisser le meilleur de soi-même,
Elle est ce catalyseur de notre sève d’amour qui sommeillait en nous
Et dont les ressacs du cœur nous permettent d’en rejoindre son océan.
Une chanson de Sudha – Kuan Yin, the bodhisatva of compassion
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